no name games
contexte
Ta tête est lourde et tes yeux papillonnent. Brièvement, tu jettes un coup d'oeil à droite, puis à gauche. A la vue de la pièce circulaire dans laquelle tu te trouves, précisément au centre, tes sourcils se froncent. L'endroit te serait-il inconnu ? Tu n'as pas le temps de te poser la question que déjà, une voix résonne dans la pièce, brisant tes vaines tentatives d'orientation.

« Bienvenue sur No Name et puisses-tu devenir le plus célèbre. »

12.03.2017 Première maj de nng et lancement du premier event' ! ici
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oede // the final song

Heera

Heera
oede // the final song 769456iconsmm

Messages : 54
age : c'est une grosse mytho
ft : usagi tsukino ; sm
lieu d'habitation : fengàri
présentation : ♡sugar baby♡
Ven 3 Fév - 15:56
oede & heera on « THE FINAL SONG »
Heera ne connaissait pas le mot « tristesse ». Elle aimait bien dire qu’elle n’était jamais triste même si c’était impossible à moins d’être totalement détachée de la réalité, ce qui n’était pas vraiment son cas. Elle exécrait cette émotion qui rendait les gens complètement démotiver, et bon surtout parce qu’elle avait toujours du mal pour consoler. Elle restait complètement paralyser, se demandant ce qu’elle pourrait faire ou dire autre que de taper dans le dos de la personne et se retenir de lâcher un rire nerveux. Elle trouvait ce genre de situation affreusement gênant, surtout que y a toujours une chance sur deux pour qu’elle empire la situation, bref la gêne absolue elle voulait en crever. ça n’avait pas que des avantages d’avoir un visage qui aspirait la confiance, elle en venait à jalouser les gens qui avaient une bitch face naturellement.  Enfin, tout n’était que gêne et prise de tête, le cauchemar d’Heera. Alors qu’en elle commençait à ressentir quelque chose qui rendait son cœur lourd et qui lui donnait envie de dire plus souvent qu’elle voulait qu’on l’étrangle avec le fil d’un sèche cheveu, elle n’appelait pas ça de la tristesse.

Le déni était vraiment fort chez elle au point même qu’elle ne prononçait jamais ce mot quand ça la concernait. Quand ça concernait les autres, elle tirait toujours une tête qui en disait long sur son incompréhension. Elle regrettait souvent que « ???????? » ne soit pas un mot parce qu’elle l’utiliserait très souvent tellement c’était la confusion totale dans sa tête quand on lui parlait d’autre chose que de coiffure. Alors pour elle la tristesse, c’était son corps qui lui envoyait des signaux pour lui dire qu’elle était dans une pièce remplie de poussière (sa phobie), ou quand elle voyait des cheveux dans un état pas possible, ou encore tout simplement parce qu’elle avait pas fait assez de shopping ce mois-ci. C’est comme ça qu’elle avait fini à Titania, à flâner dans le centre commercial. C’était son jour de repos (mais elle a toujours une paire de ciseaux dans sa poche, parce qu’on sait jamais) et elle s’était réveillée ce matin là en pensant à son futur sur l’île et en buvant son thé sans le moindre plaisir, bref c’était très inquiétant. C’est en s’en rendant compte qu’elle décida d’aller faire les magasins pour guérir ce mal inconnu (le déni est si puissant).  

C’est comme ça qu’elle s’était retrouvée là-bas, à marcher sans but précis et à lâcher quelques eww quand elle voyait des habits qui lui brûlaient la rétine. ça l’amusait d’examiner les gens, en faisant bien attention pour qu’ils ne le remarquent pas trop histoire qu’ils ne se sentent pas trop juger, mais c’était plus fort que elle. Entre deux magasins, elle vit un homme assis le visage penché au sol et couvert par ses deux paumes. « Triste » ? Heera garda son regard posé sur lui, avant de finalement détourner son regard pour retourner à ses occupations. C’était très étrange. Et une heure s’écoula où elle ne fit que regarder parce qu’elle n’achetait jamais sur le tas et prenait toujours soin à réfléchir avant de sortir son portefeuille. Ça ne devait certainement pas être comme ça avant, mais qu’importe. C’est quand ses talons commencèrent à lui faire mal au pied qu’elle se décida à se poser dans un des cafés du centre commercial. Son thé et un cheesecake à la main, elle se posa à côté de la vitrine avant de sortir son téléphone qu’elle n’avait pas regardé depuis ce matin. Les notifications lui firent hausser les sourcils, ne remarquant pas alors l’ombre qui commença à se rapprocher d’elle.
608 mots
Oede

Oede
oede // the final song Rsz_te10

Messages : 29
age : dix-neuf
ft : connie-su
lieu d'habitation : obéron
présentation : wesh
Lun 6 Fév - 17:57

Informations diverses.

•• you can't see it yet but i assure you we are stardust

Oede aimait se promener en chaussettes.

Dans son appartement, cette mignonne petite chose remplie de plantes et de lumière, les parquets étaient en bois. Quand elle se promenait en chaussettes minces, elle pouvait sentir les fibres du plancher rouler sous ses talons. (Et peu importe que ses orteils finissent par geler.) Le grincement de ses pas sur le sol boisé lui est presque réconfortant. Impossible d’avancer sans que sa présence soit annoncée par une série de craquements, plus ou moins forts selon l’endroit où l’on posait les pieds. L’entrée produisait des grincements semblables à ceux que faisait une chaise berçante, surtout si on faisait du sur place sur le tapis en enlevant ses chaussure avant de rentrer.  C’était le plancher de sa chambre, par contre, qui produisait le plus de bruit. Impossible de poser le petit orteil sur le sol, au réveil, sans entendre un grand crac comme un os qu’on venait de briser. (Comme si l’appartement tout entier lui criait de retourner à l’abri, dans son lit.) Le logement était vivant, mais il se faisait vieux. Chaque craquement était une nouvelle vertèbre qui rendait l’âme. La danse en chaussettes qu’effectuait Oede à chaque jour pour arroser ses plantes était semblable à un ballet. Ses pieds glissant sur le parquet noueux qui lui refusait le silence.  

Mais à l’extérieur, il fallait porter des chaussures en plus des chaussettes. (Question d’hygiène à ce qu’il paraît.) Alors Oede glissait jusqu’au seuil de la porte, où elle enfilait ses souliers en faisant grincer le parquet sous le tapis d’entrée, puis sortait de chez elle. (Le couloir était en moquette alors tout devenait silencieux d’un seul coup.) Elle fourrait ses écouteurs dans ses oreilles, mettait les mains au fond des poches de sa veste et sortait à l’extérieur, les pieds toujours traînants, s’attendant à moitié à entendre un grincement briser le silence.

Aujourd’hui, les choses étaient un peu différentes. La danse avait été la même, mais à la sortie, au lieu d’être sagement enfoncées dans ses poches, ses mains tapent rapidement contre l’écran de son portable. Pourquoi elle répond pas. Les pieds d’Oede la mènent jusqu’à l’arrêt de bus, qui lui l’emmène jusqu’au centre commercial à la frontière de son quartier. Le centre commercial de Titania est bondé de gens. Oede n’en recherche qu’une. (C’est stupide, c’est pathétique.) Elle n’a pas envie d’être seule aujourd’hui et puis c’est la seule personne avec qui elle se voit bien interagir. En pressant la touche ‘SEND’ une nouvelle fois, elle considère sérieusement se couper les cheveux horriblement pour que la coiffeuse  réponde à son S.O.S capillaire. Elle ricane à l’idée de se voir la tête rasée, mais ses longs cheveux lui sont trop chers pour qu’elle y songe sérieusement. (Elle en prend quand même note mentalement.)

Un amas de cheveux blonds la fait bifurquer vers la vitrine d’un café du centre commercial. Un petit truc sans prétention avec un affichage en Letraset. Elle y pénètre, ne quittant pas la tête blonde des yeux. (Enfin si un peu, question de repérer les caméras du café. Elle n’en voit que deux. S’arrange pour être captée d’un bon angle.) Envoie un nouveau texto avant  de remettre son téléphone dans sa poche. S’approche de la pseudo-Rapunzel, pose une main sur son épaule gauche. «Bouh!» Les lèvres d’Oede s’étirent dans un sourire enfantin. Quelques gloussements devant la surprise de Heera. «Miam! Cheesecake, hm?» Elle se tire une chaise devant elle, puis pose la tête dans sa main droite, mine de rien. Savourant son petit effet. «Je peux te voler une bouchée, dis?» (Ses yeux sont rieurs mais lorsqu’elle remarque qu'Heera est sur son cellulaire, elle se raidit.) «Tu textais qui?» qu’elle ne peut s’empêcher de demander, la voix légèrement plus haute qu’elle aurait voulu. Les œufs qu’elle a avalé pour le petit-déj’ lui restent sur l’estomac.

Heera

Heera
oede // the final song 769456iconsmm

Messages : 54
age : c'est une grosse mytho
ft : usagi tsukino ; sm
lieu d'habitation : fengàri
présentation : ♡sugar baby♡
Jeu 9 Fév - 22:45
oede & heera on « THE FINAL SONG »
Heera n’eut pas le temps de lire en entier le tout dernier message qu’elle avait reçu, qu’elle sentit une main sur son épaule gauche suivit d’un « Bouh » qui la fit sauter verticalement de sa chaise. Elle avait failli de peu de taper son crâne contre la vitre, son corps partait un peu dans tous les sens quand on la surprenait (et quand on la chatouillait mais personne ne devait le savoir). Pas besoin de lever la tête pour savoir qui l’avait surpris, cette intonation de voix lui était si familière. Maintenant allait savoir comment la brune avait réussi à la trouver. Non, elle n’arrivait pas à l’imaginer en train de stalker quelqu’un, à moins qu’elle est un sixième sens qui sait ?

La main encore sur sa poitrine, essayant de maitriser son souffle qui s’était un peu trop emballée et l’autre main toujours avec son téléphone, elle leva son regard vers Oede qui s’était installée face à elle, comme si de rien n’était, comme si qu’elles avaient prévu de se voir aujourd’hui. Oede était si sereine et très loin quelque part, une voix dans la tête d’Heera hurlait. « Tu sais que c’est mon jour de congé aujourd’hui. » Sa phrase de défense quand elle voyait un de ses clients l’accoster quand elle ne travaillait pas. Quoique, elle considérait plus Oede comme une amie qu’un client. Elle se demandait alors si elle agissait comme « une amie » ou la brune ne voyait pas la différence ? Heera avait toujours eu du mal de ce point de vue là, et elle essayait toujours de faire des efforts mais trop gênée pour savoir. Enfin, ce n’était qu’un détail. La coiffeuse avait beau dire ça, mais elle gardait toujours sa paire de ciseaux dans ces poches, c’était plus fort qu’elle. Elle remarqua Oede zieuter sur son cheesecake comme si elle n’avait rien mangé de la journée. « Attend, je vais t’en commander un. Tu voudrais une boisson avec ? J’te le conseille, le cheese passera mieux. » Heera attendit patiemment sa réponse en guettant la chevelure d’Oede. Elle avait toujours eu un faible pour les chevelure longue et épaisse, parce qu’elle avait l’embarras du choix pour les coiffer et parce que. Ça lui faisait presque mal au coeur - ici c’est positif - tellement elle aimait ça, un hairflip et ça y est elle perdait connaissance. C’était gênant.

Au moment de se lever pour aller lui commander son cheesecake et plus, elle vit le sourire de la brune disparaître, fixant le téléphone qu’elle avait dans ses mains, lui demandant à qui elle parlait. Comme une copine jalouse. Ses changements brutaux d’humeur la fascinait toujours autant, dans le sens où elle finissait toujours comme ça « ????? ». Heera l’imaginait bien sourire puis la minute d’après lui planter un couteau dans le corps, allez savoir. Elle dirigea son regard vers l’écran encore allumer, puis défila rapidement tous les messages qu’elle lui avait envoyé avant de taper sur son clavier pour lui répondre. Le smiley était peut-être de trop, m’enfin c’était un cas de force majeur. Elle rangea son téléphone dans sa poche et posa son regard sur Oede, un sourire aux lèvres. « Devine. » Puis, elle se leva pour partir chercher la commande de la brune. La queue n’était pas si longue que ça, et au moins de cinq minutes, elle se réinstalla et posa le plateau devant elle. « Mange, tu vas pas tenir le reste de la journée avec que des oeufs. » Non, elle ne la maternait pas. C’était pas ça materner de toute façon, elle faisait juste tout ça pour éviter de la porter jusqu’à chez elle parce qu’elle n’avait pas les muscles pour ça. Heera prit sa fourchette et commença à entamer sa part de cheesecake. « Mais en fait, comment t’as fait pour me trouver ? » Sa curiosité la rendait vraiment trop bavarde.
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