fuck you, fuck me, fuck off ㅡ maelstrom

maelstrom c'est un peu une plaie, faut avouer. il a un sourire, ça donne envie de le défoncer pour qu'il arrête, t'as juste l'impression qu'il se fout de toi, de tout et qu'est-ce que tu donnerais pas pour qu'il arrête cinq secondes et se montre capable de faire autre chose que se moquer.

parce que c'est ça, maelstrom, il fait un peu ce qu'il veut, il respecte rien, il respecte personne, il rit de tout, il rit de tout le monde. il fait peut-être le gentil avec toi, il t'embringue à coup de sourires timides parce que ça l'arrange là maintenant, mais la vérité, c'est que rien ne trouve grâce à ses yeux et qu'il se permet de juger l'intégralité de la planète. c'est un peu sa passion de se poser au coffee shop du coin avec un mocha au nom trop compliqué pour toi pour critiquer les gens dans la rue, il y a toujours un nouveau fashion disaster qui se balade pour le choquer jusqu'au plus profond de son âme (très sensible on en doute pas). même en soirée il est sans pitié, il te filme quand t'es bien bourré (ranafoutr que vous soyez potes) pour ressortir la vidéo demain matin, quand t'assumeras plus et que t'auras envie de te ressoûler pour oublier ça. un amour ce mec n'est-ce pas. c'est pas dit que ce soit pas lui qui finisse bourré à moitié à poil sur le canapé à faire coucou à la caméra après, il est gênant des fois, avec son manque de pudeur et de complexes. mais qu'est-ce que ça change qu'il dira, ils sont filmés partout, tout le monde a déjà tout vu, fais pas ta prude.

c'est son truc à lui, maelstrom, d'agir comme s'il se foutait de tout, comme si c'était lui qui posait les règles du game, il provoque, il fout la merde, il fait des choses dangereuses et il rit. un rire pour s'entourer, pour rejeter, pour créer le bruit et l'agitation dont il a désespérément besoin pour noyer le vacarme de ses pensées. un rire pour l'attention, pour braquer tous les regards et les caméras sur lui, ça lui rappelle de pas craquer, plutôt crever que de te laisser voir la vérité. un rire et il se sent plus libre, il oublie pas ses problèmes mais c'est presque comme si. un rire pour pas chialer quand le passé va le rattraper.

il a cette fierté, maelstrom, cet orgueil mal placé, il veut pas admettre, il ferme les yeux et il nie. non il a pas besoin d'aide, non il va pas mal, oui il va s'en sortir. il dissimule, il cache, il fait du bruit et il prie pour qu'on y croie, alors qu'il est même plus sûr d'y croire lui-même. la stabilité elle existe plus chez lui, il marche sur une ligne fine fine fine et il simule il simule il simule. ça le rend fou. d'en savoir assez pour le détruire et pas suffisamment pour comprendre. il a envie de tout casser, tout ruiner, juste pour plus écraser ces conneries, pour s'écraser lui.

maelstrom se la pète grave mais au fond c'est rien d'autre qu'un gamin qui a envie d'oublier qui il est.