Ta tête est lourde et tes yeux papillonnent. Brièvement, tu jettes un coup d'oeil à droite, puis à gauche. A la vue de la pièce circulaire dans laquelle tu te trouves, précisément au centre, tes sourcils se froncent. L'endroit te serait-il inconnu ? Tu n'as pas le temps de te poser la question que déjà, une voix résonne dans la pièce, brisant tes vaines tentatives d'orientation.
« Bienvenue sur No Name et puisses-tu devenir le plus célèbre. »
12.03.2017 Première maj de nng et lancement du premier event' ! ici
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Mer 1 Fév - 22:31
kewain & heera on « LES FEUX DE L'AMOUR »
C’était le milieu de l’après-midi, sa période creuse. Un grand sourire aux lèvres, la coiffeuse salua sa dernière cliente qui quitta le salon satisfaite de sa coloration. Le carillon sonna une fois pour sonner le départ et le grand sourire d’Heera disparu pour laisser place à un grand soupir de soulagement qui fit écho dans la grande pièce, de désespoir ? Elle avait mal aux doigts, des fourmis aux pieds, elle voulait crever et son dernier thé remontait à un peu plus de deux heures. Elle se serait bien étaler au sol mais il y avait des cheveux partout et c’était humide. Heera avait l’impression qu’elle avait travaillé plus de 8h aujourd’hui, mais en voyant l’heure elle avait eu l’impression que quelqu’un avait trafiqué son horloge. La coiffeuse se pencha alors sur son calendrier des rendez-vous pour voir le temps qu’il restait avant la prochaine personne. Pas de nouveau rendez-vous avant au moins deux heures, le temps de nettoyer la salle et se reposer, à moins que quelqu’un se pointe pendant cette période. Elle transforma sa queue de cheval en un espèce de gros chignon pas vraiment et se motiva pour aller chercher un balai dans son débarras. Elle ignora les autres objets qui se trouvaient dans la pièce qui n’avait absolument rien à voir avec son travail, mais stocker des objets qui ne lui appartenaient pas lui ramenait pas un peu d’argent en plus, allez savoir comment. Elle avait de l’espace en plus, alors elle en faisait profiter. (Une tronçonneuse, sérieusement ?)
La blonde passa minutieusement le balai dans la pièce sans la moindre motivation et en lâchant de temps à autres des « C’est quand que la mort me prend » à différentes intensités. Au bout d’un moment, elle commença à faire du sur place, la tête dans les nuages. Elle regarda l’heure distraitement et sortit rapidement du salon pour y revenir dix minutes plus tard avec un gobelet remplis de thé dans la main. Ça avait ses avantages d’avoir un café dans la même rue que son lieu de travail. Comme à son habitude, elle se cala dans un des fauteuils dans une position qui avait l’air de lui casser le dos, déposa son thé à côté d’elle et sortit son téléphone histoire de faire passer les temps. Et apparemment le temps voulait se la jouer lentement aujourd’hui, alors elle prenait son temps. Mais le temps aimait aussi se foutre de sa gueule. Au bout de cinq minutes (dans sa tête) à consulter ses réseaux et à enfin boire une gorgée de thé, elle entendit le carillon sonné. « Mais putainnnnn. » Elle en pleurait, mais sans les larmes. Heera se prépara à se lever et en profita pour changer son visage, avec pour motivation : l’argent. Deux secondes plus tard, elle afficha un grand sourire et lança un « Bienvenue ! » à l’entrée, plus par habitude. Des cheveux bruns clairs, des cheveux qui avaient besoin d’elle et une alarme qui sonne dans sa tête. Elle était presque soulagée. « Ça faisait longtemps que t’étais pas passé, je commençais presque à penser que t’étais mort. » Heera prononçait rarement le prénom de Kewain, parce qu’elle arrivait jamais à le prononcer correctement et elle préfère mourir plutôt que de l’appeler Keke, ce surnom de kéké.
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Kewain
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Ven 3 Fév - 0:15
les feux de l’amour(heera)
Parfois Kewain quand tu te diriges dans le salon de coiffure d’Obéron, c’est surtout parce que tu te dis. Wesh putain, j’commence à avoir les cheveux graves longs, ça craint, j’vais ressembler à une meuf à force. La honte. Faut que j’me bouge chez la coiffeuse là. Sauf qu’aujourd’hui t’y vas pas pour ta pomme, en fait t’as décidé, encore, sur un coup de tête (parce que c’est toujours une sacrée habitude chez toi en fait), de rendre visite à ta pote, la coiffeuse blonde avec ses cheveux de princesse. Tu trouves qu’elle a le don pour couper des tifs et surtout les tiens, parce que bon t’as beau te persuader à faire genre le p’tit bg de la street et tout, tes cheveux sont juste ultra banals et les gens s’en battent sérieusement les couilles s’ils sont un ou deux centimètre trop long.
Enfin là, tu te dis que c’est une mission très spéciale pour toi. En marchant dans la rue t’évites de croiser les regards des autres passants, parce que tu sais que t’es connu comme le pire de l’équipe des bleus, autant se faire discret. T’arrives enfin à destination et tu entends la voix de la fameuse jeune femme plutôt vénère quand tu pousses juste la porte. Changement totalement de visage, la voilà mielleuse et accueillante. Ça te tique un sourire de con et tu fais genre, avec ta démarche ultra (maladroite) lente, que ta demande va être genre, ultra importante. Elle te dit clairement qu’elle te croyait mort et ta grimace prouve à quel point elle pourrait avoir raison car après tout, T’es nul et tu crains.
- Ouais meuf, c’est pas pour moi j’suis là. Tu vois mes cheveux vont bien, je les nettoie maintenant une fois par semaine. Comme tu m’as conseillé baby.
Tu montres ta touffe brune très grasse d’un air fier mais tu te fais de fausses idées car, En vrai elle ne t’a jamais conseillé ça. T’es juste con, un point c’est tout.
Alors tu sors ton portable de ta poche et tu regardes autour de toi. Tu lui murmures.
- En vrai j’suis là pour mon poto Soufiane. J’sais pas si tu l’connais, C’est un mec qui se la pète grave en général mais il est cool.
Tu trouves une photo de lui et tu lui tends le portable en gueulant un tadaaaam avec un grand sourire sur tes lèvres. Après ce silence gênant, tu éclaircies ta voix en toussant. Ou c’est juste pour faire genre que t’es sérieux.
- Ouais en gros t’vois le blème ?? C’est que ses putains de tifs sont trop longues pour un keum. Le pauvre, j’suis sûr que c’est à cause de ça qu’il est encore célib’ !! Genre, c’est juste trop pas. Viril ??? Surtout venant de sa part, j’sais pas il est h24 en train de montrer ses muscles, En train de s’faire beau, de s’admirer devant la glace et tout. Ouais mais l’mec oklm il laisse ses putains de cheveux pousser comme ça. Je m’inquiète pour son cas là wesh. Va falloir qu’on établi un plan moi et toi pour qu’on lui coupe cette vilaine touffe.
Après tes explications. Tu sens encore un malaise, alors tu tousses encore pour faire toujours genre, Que c’est ta plus grande des priorités. Ou non. Tu te rends même pas compte que t’as dévoilé beaucoup trop de choses sur toi-même, Que sur lui. (Gros débile.)
Heera
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Ven 3 Fév - 22:09
kewain & heera on « LES FEUX DE L'AMOUR »
Ce bleu était un cauchemar ambulant, un cauchemar tout court en fait. Mais elle sait pas, elle devait sûrement être masochiste pour bien s’entendre avec lui, elle ne sait pas. Y avait certaines choses qu’on ne pouvait expliquer dans la vie. Contrairement à la petite sonnerie dans sa tête quand Kewain apparaissait, Kewain qui semblait être dans un déni aussi profond que son avenir. Enfin, la vie n’est pas aussi simple qu’elle n’y parait, surtout ici.
Heera garda les yeux sur la chevelure du bleu pendant qu’il approchait, presque fièrement. La blonde était fière de dire qu’elle lui avait sauvé ses cheveux à de (nombreuses) reprises, l’enfant semblait inconscient du potentiel qu’il avait sur sa tête. Enfin, c’était déjà pas mal s’il se lavait les cheveux une fois par semaine non? Attend stop, comment ça il se lave les cheveux qu’une fois par semaine ? « Ke- Mais cousin?? Tu veux me tuer c’est ça? Tu veux me voir mourir??? » Jamais prononcé Kewain, jamais. Mais en vrai, la mort serait mille fois mieux plutôt que de mettre ses mains dedans. « Et non non, tu viens pour toi aussi. Y a des choses à corriger sur ta tête, je te laisserai jamais ressortir de mon salon comme ça, ça va pas. » Sa réputation en dépendait quand même. Et si il essayait de fuir, elle l’assommerait avec quelque chose et elle l’attacherait sur une chaise. Comment ça, c’était extrême ?
La coiffeuse se pencha vers la photo que lui montra Kewain, curieuse aussi de voir les che- le visage de la personne pour laquelle il était venu. « Ah, un dias. » Elle avait pensé tout haut. Elle ne se souvenait pas de lui avoir déjà parler mais elle l’avait déjà vu pendant des réunions entre dias, sans plus. Et pendant que le bleu lui parlait de lui avec un grand sourire, la sonnerie commença à s’affoler. Alors c’était lui. Un petit sourire se figea sur son visage, enfin c’était un sourire qu’elle essaya de bloquer pour qu’il ne le remarque pas. Elle secoua légèrement la tête, amusée avant de finalement regarder avec plus d’attention la photo qu’il lui montra. « Oh my god, c’est quoi ça encore. » Elle fronça les sourcils, devenue soudainement sérieuse parce qu’un ami d’un client-ami à elle avait une catastrophe capillaire sur la tête. Il n’y avait aucune corrélation dans ces propos mais elle se sentait responsable. « Attend mais ton pote, il sort comme ça dans la rue? Tous les jours? » Elle regarda une autre fois la photo pour être sûre qu’elle ne rêvait pas. Enfin qu’elle ne cauchemardait pas, parce que c’était le genre de cauchemar qu’elle faisait la nuit. « Nan mais fait le venir ici, je vais lui raser le crâne. » Enfin peut-être, ou pas. Heera se détourna du téléphone pour regarder Kewain. « Et crois pas que je t’ai oublié. Assis-toi là bas que je commence à te laver les cheveux. » La coiffeuse la laissa s’installer alors qu’elle partit chercher une serviette.
Le bleu ne devait pas se rendre compte à quel point il forçait avec le mot « viril », à moins que ça soit volontaire, ou est-ce sa façon de parler ? D’après tout ce qu’elle avait entendu de lui après bon nombre de discussion, la virilité était pour lui un véritable mode de vie au point où il était facile à griller, surtout quand il parlait de son « meilleur ami ». Meilleur ami qu’elle avait enfin vu en photo après tout ce temps, ça l’avait étonnée d’ailleurs que ça soit un marron. Elle avait pensé que ça serait un bleu plutôt, mais bon, l’amour ne semblait pas avoir de frontière. Si elle prononcerait cette phrase à voix haute, ça l’étonnerait si elle était encore en vie après. Heera rejoigna Kewain qui était prêt à pencher sa tête en arrière dans le lave-tête. « Je sais que le bord est un peu inconfortable mais t’inquiètes je fais ça vite. Enfin j’aurai dis ça si tu te lavais les cheveux plus d’une fois par semaine. » Bien-entendu, quand elle avait dit « inconfortable » c’était un euphémisme parce qu’elle même ça lui faisait mal, mais Heera faisait toujours attention à ne pas trop appuyer la tête de ses clients quand elle leur lavait les cheveux. Alors qu’elle ouvrit la petite douchette et qu’elle commença à lui rincer les cheveux - avant de mettre ses mains dedans seigneur - elle essaya de le refaire parler un peu, sentant sa gêne. Il était gêné lui maintenant? « Alors la photo que tu m’as montré, c’était celle de la personne dont tu me parles souvent c’est ça ? » Le chemin allait être périlleux.