Ta tête est lourde et tes yeux papillonnent. Brièvement, tu jettes un coup d'oeil à droite, puis à gauche. A la vue de la pièce circulaire dans laquelle tu te trouves, précisément au centre, tes sourcils se froncent. L'endroit te serait-il inconnu ? Tu n'as pas le temps de te poser la question que déjà, une voix résonne dans la pièce, brisant tes vaines tentatives d'orientation.
« Bienvenue sur No Name et puisses-tu devenir le plus célèbre. »
12.03.2017 Première maj de nng et lancement du premier event' ! ici
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Lun 30 Jan - 1:38
wasabi & heera on « STARGIRLS »
Son sac sur le dos et ses mains dans les poches, la blonde suivait la silhouette encapuchonnée qui la devançait, jusqu’à l’endroit indiqué. Sa main droite s’amuse à ouvrir et fermer la paire de ciseau qui est dans sa poche. Heera ne chercha pas à engager une quelconque discussion, ils le feraient plus tard, et ne s’attarda pas sur la silhouette avant d’observer distraitement les bâtiments environnant. Il n’était pas rare qu’elle s’attarde dans la zone résidentielle d’Obérion en sachant que son salon était dans ce quartier, mais ça ne l’empêchait d’examiner les alentours. Le ciel commençait à se teinter d’un rouge orangé quand la silhouette pénétra dans un bâtiment, lui tenant la porte au passage.
(( La silhouette était une nouvelle cliente, enfin elle l’imaginait. On était en fin de journée et la coiffeuse s’était calée dans un siège histoire de faire passer le temps, son téléphone dans une main, un gobelet rempli de thé blanc. Pas un client en vue comparée à sa matinée plus que charger, mais elle ne s’en plaignait pas, du moins pas ses doigts. Le carillon brisa le silence et Heera quitta son siège pour accueillir le client. Enfin le client, ou la cliente. C’était gênant, elle n’arrivait pas à distinguer le visage encapuchonné, son esprit remarqua au passant qu’il était plutôt bien habillée, surement une personne bien. Seules ses deux pupilles ressortaient de l’ombre et quelques cheveux qu’elle identifia comme blond. Ils étaient presque aussi clairs que les siens. Elle sentait que c’était gênant et ça la gênait encore plus, ses dents grincèrent par automatisme à sa nervosité. Elle se détestait vraiment.
Alors elle fit comme d’habitude et le salua, attendant que la silhouette se mette à parler. La silhouette ouvrit la bouche et Heera voulait mourir parce que même sa voix ne l’aidait pas. Alors elle sourit, parce que le client était roi mais aussi parce qu’elle était au bout de sa vie. Voyez comment un simple détail la mettait en panique total. Elle fermait dans un peu moins d’une heure et aucun de ses clients ne l’avait contacté pour une quelconque visite. « On peut le faire maintenant si vous le souhaitez, je n’attend personne. » Le client était roi, alors elle ferma sa boutique et suivi la silhouette jusqu’à chez elle. ))
Le grincement d’une porte sortit Heera de ses songes, elle franchissa le palier et se déchaussa avant de pénétrer dans l’appartement. Enfin, appartement. Bordel. Mais elle ne le dira jamais tout haut. « Mais quel bordel. » Ah, elle avait encore pensé tout haut. Elle leva les yeux et remarqua que la silhouette avait retiré sa capuche et n’était plus une silhouette. La silhouette avait ses cheveux blonds coupés courts et les pommettes saillantes. Ses traits étaient plaisants à voir quand on les voyait pour la première fois. Heera imaginait déjà toutes les coupes de cheveux qui iraient avec ce visage. Et surtout, elle entendit la sonnerie dans son crâne qui voulait dire ce que ça voulait dire. Son gaydar était très fonctionnel ces derniers temps. Heera sourit simplement, parce que c’était le bordel dans sa tête et qu’elle avait pleins d’infos à digérer à la fois, et aussi parce qu’elle avait peur de parler, c’était vraiment pas le moment.
Toujours à l’entrée, elle attendit que son client la fasse entrer pour de vrai dans son appartement bordélique. Par moment, elle entendit des choses qui semblaient bouger, comme si son client ne vivait pas seul. Heera pointa son doigt vers elle ne savait où, pour désigner l’habitat qui semblait très poussiéreux. « Il y a quelqu’un chez vous ? » Est ce qu'il y a moyen même de circuler dans ce bordel ?
596 mots
Wasabi
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Jeu 2 Fév - 19:43
((la gêne c'est moi)) un pote t'a dit qu'un pote lui avait dit que sa cousine lui avait dit que sa soeur lui avait dit que son mec lui avait dit que son ex lui avait dit qu'une coiffeuse à oberon se déplaçait à domicile, une bonne nouvelle pour toi qu'a horreur de montrer ton petit côté superficiel (c'est faux mais t'aimes pas qu'on te voit te faire couper les cheveux, c'est trop gênant). alors c'est capuche sur la tête - pour bien te garantir l'anonymat - que tu sortais dans la rue, ce matin, à la recherche du salon en question. tu passes inaperçu dans le quartier, personne ne te reconnaît, personne pour te siffler ou chercher à t'étriper. une journée merveilleuse en perspective, on dirait que le karma a finalement décidé d'arrêter de te mettre en pls et est parti s'acharner sur quelqu'un d'autre.
les oiseaux chantent, le soleil brille et les fleurs éclosent par milliers, nan c'est une blague tu crèves de chaud et, quand t'arrives enfin au salon, t'as du mal à aligner les mots pour te faire comprendre parce que tu supportes plus ton sweat; c'est dur d'être famous. au final, t'arrives quand même à trainer la coiffeuse jusque chez toi dans un silence que tu qualifierais d'agréable, en tout cas c'est pas un blanc malaisant et ça c'est une première.
devant l'appart tu lui tiens la porte - autant commencer sur de bonnes bases - et elle entre non sans te lancer une remarque sur l'état des lieux, sympa. je pensais prendre un rendez-vous, j'savais pas qu'tu viendrais direct ok. tu fais un peu le bonhomme histoire qu'elle comprenne que c'est pas un appart de tapette ici, mais bien le sanctuaire d'un vrai mâle qui en a dans le caleçon. nan y a personne- omg, ça se trouve c'est encore un de ces tarés de phobos qui vient voler ma bouffe. ils ont quoi les ouranos à pas travailler wlh. ton cas s'améliore pas, t'es toujours aussi amère envers les ouranos et, le pire, c'est qu'il y a pas vraiment de raison à ton comportement haineux c'est juste que tu peux pas les saquer, sauf exception rarissime. tu rentres donc en vitesse dans ton salon t'attendant à voir un mec mal sapé cambrioler ton frigo dans la cuisine à côté mais ne vois rien de spécial, aucun fdp de bleus, uniquement tes chats qui foutent le zbeul. ah nan, c'est mes chats. je te présente mes bébés : coco- wait on est pas là pour ça, laisse tomber. encore un peu et t'allais te lancer dans un monologue sur un sujet pas vraiment viril, heureusement tu te rattrapes comme un boss tu veux un truc à boire ? sinon on a qu'à se poser ici, j'mets une chaise au milieu du salon. un boss j'vous dis. t'espères qu'elle mettra pas quinze ans à faire ta coupe parce que ça devient malaisant tout ça.
un coup d'oeil aux alentours, c'est vrai que c'est pas très clean. y a un tas de ¿pizza?, un verre qu'à l'air d'avoir servi de cendrier et un chewing-gum qui t'appartient sûrement pas au milieu de la table. sinon à part du linge à moitié déchiré et couvert de poils que tes monstres ont piqués et quelques coussins éventrés y a pas de quoi fouetter un chat. tu plisses les yeux en te tournant vers la demoiselle tu serais pas un peu maniaque ? et deplaces une chaise le plus loin possible du bordel pour la grande madame.
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note ; ok deso de mettre 15 ans et me demande pas pourquoi je casse le del en mettant un code j'avais envie mdr, la biseuh.
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Ven 3 Fév - 21:00
wasabi & heera on « STARGIRLS »
Au début, Heera n’osa pas faire un pas de plus de peur que son passage fasse tomber des objets qu’elle n’aurait pas vue, bref une arrivée très gênante. Elle ne fit qu’hausser simplement la tête - compréhensive - en entendant la réponse à son « mais quel bordel » qui était involontaire, elle était plus habituée à recevoir des demandes de rendez-vous par téléphone, laissant toujours le temps à ses clients de ranger un peu pour que ça soit pas le bazar, enfin ce n’était qu’un détail et elle était venue juste pour couper des cheveux, pas faire le ménage. Elle ferait l’aveugle si elle voyait un peu de poussière, quoique à ce stade elle devrait juste marcher en fermant les yeux. « Hein ? » Donc la personne lui disait qu’il y avait peut être un cambrioleur chez lui mais elle le disait comme si elle annonçait la météo. Très bien. Enfin l’hypothèse du cambriolage à cette heure lui semblait peu probable sauf si les bleus avaient vraiment une dent contre lui.
La blonde faisait rarement la différence entre chaque groupe - sauf en cas de compétition où elle hésite pas à planter pleins de couteaux dans le dos mais ce n’est qu’un tout petit détail - tout simplement parce que si elle privilégiait qu’un seul groupe elle serait PAUVRE. Et aussi parce qu’elle apprécie bien quelques personnes qui sont hors de son groupe. Heera entendit la voix du propriétaire de l’appartement au loin - dans la cuisine? - et finit par le rejoindre. Le la, bonne question parce que justement elle hésitait toujours et c’était g ê n a n t. Elle avait une petite idée mais elle n’était pas sûre et elle allait pas non plus lui demander à voix haute. La blonde baissa la tête pour y voir des chats, mignons mais ça devait laisser pleins de poils partout. Un cauchemar pour nettoyer, et elle ne savait pas pourquoi ça l’obsédait autant d’ailleurs. Elle n’était pas maniaque.
Elle s’était fiée à son apparence encapuchonné du départ et au final, elle ne l’imaginait pas parler autant, et la petite alarme qui sonnait de temps en temps dans sa tête. Elle haussa un sourcil quand elle l’entendit parler un peu plus grave qu’au début comme si il ajustait sa voix pour la rendre plus ? Elle sait pas, c’était la première fois qu’elle le rencontrait et elle ne lisait pas dans les pensée. « Je prendrai juste un verre d’eau, merci. » Elle observa les alentours et un des chats resté dans la cuisine qui était en train de miauler pour que dalle. Y avait rien à dire, elle préférait s’occuper d’un poisson rouge.
La blonde quitta la cuisine pour le salon - le combat de sa vie - pour rejoindre son client qui avait préparé la zone. Concentrée, elle descendit son sac de son dos et y sortit tous ses équipements qu’elle posa à même le sol parce que bon, elle préférait avoir ses affaires au même endroit et pas éparpiller un peu partout. Pendant qu’elle s’occupait à tout vider, Heera l’entendit lui reparler. Merde, elle pensait pas que ça se verrait. (mytho) « Euh, non ? Enfin ça se voit ? » Elle sortit le ciseau qu’elle avait dans sa poche et le posa au sol pour pas l’oublier. « T’en fais pas pour ça, je finis par m’adapter à toutes les situations. » La gêne commençait à remonter. « Ah, et je ne suis pas maniaque, c’est juste la poussière, mais je ne suis pas maniaque. » Ça y est, elle devenait gênante, elle voulait qu’on la pende là tout de suite maintenant. Heera finit de retirer rapidement - un peu trop rapidement - toutes ses affaires et jeta son sac juste à côté. Les choses sérieuses allaient commencer. « Est ce que t’aurais un grand bassin ou un bac je sais pas pour que je puisse te laver les cheveux, ou j’essaie de le faire dans ton lavabo directement ? » Elle commença à retrousser ses manches, avant de finalement se tourner vers son client. « Sinon t’as une idée de ce que tu veux que je fasse ? Par contre si c’est pour des extensions, j’ai rien de prévu là et il faudrait que je repasse au salon. » Ça allait pas devenir gênant là, non?
720 mots
Wasabi
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Dim 5 Fév - 17:51
ok. tu pars lui chercher son verre d'eau, en faisant bien attention à en choisir un très propre pour qu'elle ne trouve pas encore matière à critiquer, mais surtout parce que ça ne se fait pas de servir ses invités dans des verres sales et plus t'y penses plus tu trouves cette idée répugnante. tu fais une mimique de dégoût et sors une bouteille du frigo parce que, oui, monsieur ne boit pas au robinet, c'est pas un appart de prolétaire ici.
tu l'entends trafiquer quelque chose dans ton salon, elle est sûrement entrain de préparer ses affaires. elle insiste sur le fait qu'elle n'est pas maniaque mais t'y crois pas trop, elle a l'air très concernée par le léger désordre dans ton salon. t'évites de trop y réfléchir, tu te connais, tu sais très bien que ça va finir en remarques sarcastiques gratuites et c'est une journée tranquille alors pourquoi ne pas essayer d'être agréable pour une fois ? au fait, je m'appelle wasabi. ...c'est pas un surnom. ou alors s'en est un et tu t'en souviens pas, peut-être même que dans ta vie d'avant t'étais genre l'ouranos du lycée et que tout le monde t'appelais comme ça pour t'humilier, si bien qu'aujourd'hui tu penses que c'est ton prénom. mais c'est difficile à croire avec ce magnifique visage et ce corps de rêve. passons. va pour le lavabo. ahh t'as vraiment pas envie qu'une personne que tu connais à peine te lave les cheveux, mais bon c'est une pro. quoique sur nng les métiers sont un peu répartis au hasard, alors tu pries pour ne pas te retrouver avec une buzzcut. on a qu'à utiliser celui de la salle de bain, j'ai une baignoire aussi si tu préfères. t'allais te diriger vers la pièce en question quand cet odieux personnage fait l'erreur à ne ja-mais faire avec toi. jamais.
des extensions ? tu t'approches en essayant d'avoir l'air menaçant mais t'as plutôt l'expression choquée d'un cerf illuminé par les phares d'une voiture. tu te postes à vingt centimètres de son visage, à cette distance elle doit sentir ton alêne de chewing-gum à la fraise - la menthe ca pique trop. des extensions ? j'ai une gueule à porter des extensions ? tu préfères qu'elle ne réponde pas à cette question. tu me prends pour une nana ou quoi ? maintenant que tu le dis à haute voix, tu réalises que ça semble plutôt cohérent et c'est difficile à encaisser. me dit pas ça fait une heure que tu te demandes si je suis un mec ou une fille. ne pas pleurer, ne pas faire un drama de rien, t'aurais l'air encore plus effeminé. en plus, la dernière fois que t'as lâché une larme pour un truc aussi con, on t'a traité de chialeuse. sérieux, ça se voit que je suis un homme non ? tu mets du deo pour mec, t'as les cheveux courts, tu te maquilles pas, tu t'habilles aux rayons homme aussi et tu mets des sneakers de couleur sombre. ça devrait être suffisant, ça devrait indiquer aux gens que t'es pas une nana. il leur faut quoi de plus ? une pancarte avec écrit "JE SUIS UN GARÇON" ? que tu vives dans la crasse, remettes les jeans d'il y a une semaine et que tu t'épiles plus les aisselles ?
c'est dingue ça, le pire c'est que t'es ni la première ni la dernière qui fera cette erreur. tu t'éloignes d'elle, ça devient malaisant. tu reprends ton calme et lui sourit comme si de rien était. je veux une coupe, c'est vite fait. juste raccourcir les côtés et derrière à la tondeuse. tu peux pas vraiment taper ta crise parce que tu l'as quand même ramené chez toi pour deux minutes de coupe. elle a plus de raisons que toi d'être énervé dans l'instant.
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Mer 8 Fév - 22:55
wasabi & heera on « STARGIRLS »
Heera n’avait aucun instinct de survie. Zéro. Dans ce genre de situation, si elle était intelligente (elle l’est bien-sûr, pas de référence à la couleur de ses cheveux) elle éviterait soigneusement tous les sujets qui pourraient fâcher et Heera faisait tout particulièrement attention à ça avec ses clients quand elle s’occupait d’eux parce que un client content = un client régulier = de l’argent dans sa caisse. Mais malheureusement, le risque zéro n’existait pas. La coiffeuse prit le verre d’eau que… la personne lui avait servi en la remerciant avant d’en boire une grosse gorgée, histoire de camoufler son léger malaise. Peut-être même un peu trop, elle avait fini son verre d’un coup, elle espérait quand même que son client ne le remarque pas trop. L’espoir faisait vivre. Et la personne avait un nom désormais. « Ah, comme le truc qui pique ? Moi c’est Heera, enchantée. » Un sourire aux lèvres, mais toujours pleins de questions dans sa tête. Wasabi, c’était un prénom quoi, masculin, mixte? Elle avait entendu des noms tout aussi étrange que les autres, du coup ça ne l’a faisait même pas ciller. Quand même, ça devait être gênant de l’appeler par son nom en public quand on cherchait à l’interpeller.
La blonde était dans ses pensées, essayant de faire des phrases avec des Wasabi-il et Wasabi-elle pour savoir lequel sonnait le mieux en désespoir de cause quand Wasabi lui indiqua la salle de bain pour lui laver ses cheveux quand elle vit Wasabi s’arrêter en cours de route après sa dernière question. L’air se faisait plus lourd et Heera, toujours impassible - enfin elle essayait de l’être, en vrai elle était à deux doigts de vomir - regarda son client se retourner vers elle et la regarder comme si Heera lui avait annoncé qu’en fait ils étaient tous morts et que l’île en fait c’était l’au-delà. Wasabi s’était rapproché un peu trop près d’elle, lui donnant une belle vue sur quelques boutons qui avaient besoin d’un peu d’huile d’arbre à thé, mais elle se taisa pour sa survie. Enfin, surtout parce qu’elle ne pouvait pas en placer une avec le monologue de son client. Il n’avait pas aimé les extensions, alors que ce n’était qu’une simple suggestion qu’elle faisait à chacune de ses clientes. Attendez. Cliente, il. Il. « Mais nan, pour de vrai??? » Heera l’avait lâché un peu vers la fin du monologue, très surprise parce que. Putain, c’était un garçon. C’était pour ça alors qu’elle avait du mal à voir si il avait une poitrine, tout simplement parce qu’il en avait pas. Heera réalisa alors ses paroles les yeux grands ouverts, incapable de prononcer une excuse dans sa gêne - c’était terrible, elle sentait ses joues s’échauffer - suppliant son corps de la faire vomir pour s’enfuir vite, loin de lui. Lui, il. Fallait qu’elle digère l’information. Ça se voyait qu’il était un garçon ? L’odeur peut-être, enfin ce qu’elle avait sentit quand il était proche, les fringues pas particulièrement parce qu’elle en voyait des filles s’habiller comme ça. « Euh, oui. Tu sens l’homme. » Sur le coup, elle était sincère et elle ne l’aurait sûrement pas dis si elle ne l’avait pas vu énervé.
Finalement, Heera le suivit dans sa salle de bain, écoutant ce qu’il voulait qu’elle fasse, à savoir quelque chose de plutôt simple. Elle le sentait encore nerveux, et ça la rendait nerveuse et elle ne voulait pas qu’un accident arrive. Arrivée dans la salle de bain, elle examina le lavabo et la baignoire, songeuse. « On va faire ça dans la baignoire, le lavabo n’a pas assez d’espace. » Elle se mit à côté du bord et prit un des shampoings qui trainait sur un des bords de la baignoire. « Tu pourrais juste me donner une serviette s’il te plait ? Après ça… Met toi dans la position que tu veux devant la baignoire pour que je puisse te laver les cheveux sans en mettre trop par terre. Et enlève ton haut si tu veux pas attraper froid, c’est toi qui vois. » Le malaise commençait à disparaitre, mais elle était encore là à se poser des questions qui n’avaient pas de sens et qui l’empêchait même de se concentrer. Fallait pas qu’elle dise une connerie, fallait pas qu’elle dise une connerie, fallait p- « T’es un homme. Enfin oui t’es un homme ou vraiment t’es un homme mais genre hermaphrodite ? » Eh, putain.
749 mots
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