Ta tête est lourde et tes yeux papillonnent. Brièvement, tu jettes un coup d'oeil à droite, puis à gauche. A la vue de la pièce circulaire dans laquelle tu te trouves, précisément au centre, tes sourcils se froncent. L'endroit te serait-il inconnu ? Tu n'as pas le temps de te poser la question que déjà, une voix résonne dans la pièce, brisant tes vaines tentatives d'orientation.
« Bienvenue sur No Name et puisses-tu devenir le plus célèbre. »
12.03.2017 Première maj de nng et lancement du premier event' ! ici
Messages : 90 ft : Sangwoo • Killing Stalking lieu d'habitation : Fengàri présentation : • under the sea •
Jeu 26 Jan - 21:48
Ce qui est à toi, est à moi
Piper & Ariel
Comme trop souvent, il s’était laissé guidé par ses instincts. Sans réfléchir, il était sorti de chez lui, s’était posé sur son vélo et s’était laissé rouler jusqu’à chez elle. Il allait une nouvelle fois débarquer sans prévenir et ça ne lui posait aucun souci. Il ne voyait pas le problème. De toute façon, depuis le temps, elle avait dû s’y habituer. Tout du moins, elle devait bien composer avec. Et puis, c’était ça la conséquence de laisser entrer Ariel dans sa vie, de le laisser s’attacher.
Mais au final, Piper, elle représente quoi à ses yeux ? Pensée fugace qui traverse son esprit alors qu’il n’est plus qu’à quelques mètres de son immeuble. Une amie ? Très certainement. Tout du moins, ce qui s’en rapproche le plus. Sa vision de l’amitié est quelque peu biaisée. Il le sait mais il s’en fout. Qu’on l’accepte, qu’on l’accepte pas, cela ne l’empêche pas de vivre et de continuer à faire comme bon lui semble. Et finalement, il compte sur les doigts d’une main les personnes à qui il accorde sa confiance, très peu sont dignes d’intérêt. Et Piper, elle s’est révélée être une de ses élues. Une élue qu’il ne partage pas. Car le plus grand malheur d’Ariel, c’est qu’il ne supporte pas de partager. Ses « amis » sont exclusifs. Ils lui appartiennent. Une possessivité extrême qu’il ne remet pas en question. Où est le problème après tout ?
Et il arrive. Il pose le pied à terre. Descend de son vélo. Et attache l’antivol. Que celui qui essaie un jour de lui dérober son bien le plus précieux parte à l’autre bout de la terre… La colère d’Ariel est explosive, dévastatrice et douloureuse. Mieux vaut l’éviter. Mais il n'envisage pas une seconde qu'on puisse lui faire un tel affront et ses pieds le portent jusqu'à l'entrée de l'immeuble.
Il entre le digicode. Depuis le temps, il l’a appris par cœur. Et monte quatre à quatre les marches qui le séparent encore de l’appartement de la demoiselle. Enthousiaste, il affiche son plus beau sourire. Alors même s’il dérange, Piper ne pourra pas lui en vouloir bien longtemps en le voyant ainsi.
A peine arrivé devant sa porte, il frappe deux coups. Deux petits coups secs, sûr de lui, et détendu. Il fourre les mains dans ses poches et attends que la charmante Piper daigne lui ouvrir la porte. Et si ça lui semble trop long, et il l'ouvrirait lui-même. Mais par politesse, il patiente. Ce qui est loin d'être son fort... Mais pour la demoiselle, il fait un effort. Et ne se pose toujours pas le question de savoir si, éventuellement, il va déranger. C'est même le dernier de ses soucis.
La belle Bleue était tranquillement dans son canapé, long tee-shirt culotte. C’était sa journée glande. Elle regardait la télé, sans trop de convictions sur ce qui allait se passer dans le reste de sa journée. Peut être qu’Ariel allait lui rendre visite, c’était plutôt probable. Il adorait venir à l’improviste et ça Piper elle aimait bien aussi. Parce que bon, elle l’appréciait énormément. Ils étaient très proche et même si c’était un putain de gros pot de colle super jaloux, c’était quand même sa petite sirène d’amour. Alors qu’elle regardait tranquille son programme habituel, on toqua à la porte. Ariel. C’était obligé. Et puis au final… Elle se demandait si c’était une bonne idée de le voir, après tout elle lui avait foutu de sacré vents ce fameux soir où… Hm. Ouais. Elle n’était pas disposée à lui répondre et il avait dû remarquer que quelque chose clochait. Merde. La belle devait tout de même aller ouvrir avant que lui n’ouvre de lui même. Elle prit une grande inspiration et partit lui ouvrir
« Coucou Ariiieeeeel ! Viens entre ! »
Elle le prit dans ses bras et lui fit un gros bisou sur la joue, comme à son habitude. Un peu stressée quand même du pourquoi du comment il était venu chez elle. Enfin souvent il venait sans raison apparente, et là elle priait pour que ce soit la raison de sa venue, juste elle et pas de truc problématique. Genre. Des messages non répondus par exemple. La crise qu’il allait lui faire si il savait qu’elle était avec un autre mec. Enfin, évidemment il n’est pas amoureux d’elle, ça serait grave problématique. Non. Il était juste son meilleur ami et elle était sa propriété privé et ça c’était pas tellement le genre de la belle. La Bleue, elle aime vagabonder, vivre sa vie comme elle le sent et pas se sentir obligée de quelque chose. Bien qu’elle l’aime de tout son coeur, qu’il est et restera toute sa vie sa Petite Sirène, elle aime être entourée, surtout d’hommes (on peut pas dire que les filles appréciaient beaucoup Piper). Elle se décollait de lui avec un grand sourire tout en gardant ses bras autour de son cou
« Alors qu’est ce qui t’amène? Tu déranges pas t’inquiète, c’était ma journée flemme »
Toujours aussi souriante, elle retira ses mains et partit s’affaler de nouveau dans son canapé dans un grand soupir content.
« Si tu veux te servir à boire ou à manger, fais comme chez toi. Ah oui j’avais oublié, t’es presque chez toi en fait »
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Sam 11 Fév - 19:03
Ce qui est à toi, est à moi
Piper & Ariel
Heureusement, la porte ne tarde pas à s'ouvrir. Il n'aime pas qu'on mette sa patience à rude épreuve, encore plus lorsque cela vient de quelqu'un comme Piper. Et la jeune fille apparaît joyeusement devant lui. Elle semble être plus que de bonne humeur. Habillée d'un t-shirt informe qui ne couvre que le strict nécessaire de son corps, elle le prend dans ses bras et l'embrasse sur la joue. Une vieille habitude qu'il a appris à apprécier. De toute façon, il est prêt à accepter pas mal de choses venant d'elle, même si ça ne l'enchante pas toujours. Comme ce soir-là où elle n'avait pas daigné répondre à ses messages... Et bien sûr qu'il n'a pas oublié et compte avoir le fin de l'histoire à ce propos.
« Bonjour Piper »
Il répond calmement, dans un sourire tendre. Il la regarde avec une légère insistance alors qu'elle reste pendue à son cou. Il sait interpréter chacune de ses expressions, déceler ce que personne d'autre ne peut voir. Et sa bonne humeur semble sincère. Sa présence est la bienvenue et c'est tant mieux. De toute façon, si cela avait été le contraire, il ne lui aurait guère laissé le choix et lui aurait imposé sa personne quoiqu'il arrive.
« Juste l'envie de te voir, et d'égayer un peu ta "journée flemme". Alors, heureuse ? »
Il ironise un peu. Il se rend bien compte que parfois il doit être plus envahissant que nécessaire, que ça ne doit pas toujours la ravir de le voir débarquer à l'improviste, mais ça l'amuse. Et puis, Piper y trouve sûrement un peu aussi son compte, sinon pourquoi lui sourirait-elle ainsi lorsqu'il se retrouve régulièrement sur le pas de sa porte ?
Et il pose un pied dans son appartement. Il jette un rapide regard à l'intérieur, voir s'il remarque un quelconque changement. Rien ne lui échappe, il connaît cet endroit par cœur. Et si la demoiselle avait essayé de dissimuler quelque chose, il le remarquerait tôt ou tard. Puis il reporte son attention sur elle. Un léger rire s'échappe de ses lèvres à la remarque qu'elle vient de faire, et elle a plutôt raison, il est un peu comme chez lui ici, pas besoin qu'elle lui précise.
« Ou c'est toi qui es chez moi. »
Et il se laisse tomber sur l'un de ses fauteuils. Il en profite pour enlever sa veste au passage et s'enfonce un peu plus dans son siège. Autant être à l'aise.
« Alors comment tu vas sinon ? J'ai l'impression que ça un petit moment que j'ai pas eu de tes nouvelles. »
Légère allusion à son manque de réponse de la dernière fois, mais il ne laisse rien paraître, il sourit toujours de manière aussi innocente. Innocent... Ce mot qui ne représente en rien ce qu'il est, mais il aime laisser à penser que si.
Et il regarde un peu plus le fameux t-shirt qui lui sert de vêtement. Il se demande si elle se montre habillée d'une telle manière à n'importe qui. Et ça l'énerve rien que d'y penser, mais il sait qu'il ne doit pas pour autant faire de remarques trop brutales. Piper est grande, Piper fait ce qu'elle veut. Mais il a du mal à bien se l'imprimer dans le cerveau.